NEWSLETTER CIAMT
Pour rester au fait des dernières actualités du Ciamt, inscrivez-vous à notre newsletter !
Pour en savoir plus sur vos droits et sur la gestion de vos données, consultez notre page "Politique de confidentialité".
Alors que l’épidémie de Covid-19 exige le respect strict de mesures de confinement, les personnes vivant avec un proche à la santé fragile peuvent bénéficier d’un arrêt de travail. Délivré par le médecin traitant ou par un médecin de ville, cet arrêt a pour objectif de protéger les personnes les plus vulnérables. Qui est concerné par cette mesure dérogatoire et comment l’obtenir ? Explications.
Les personnes les plus à risque devant l'épidémie de Covid-19 bénéficient d'un arrêt de travail pour limiter au maximum leurs contacts avec l'extérieur. Des dispositions dérogatoires ont également été prises pour les proches avec qui elles vivent et qui risqueraient de les contaminer.
Peuvent demander un arrêt de travail les proches de personnes dont l'état de santé est jugé fragile au titre des pathologies listées par le Haut Conseil de la Santé : les personnes âgées de 70 ans et plus, les patients diabétiques, aux antécédents cardiovasculaires, présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, une pathologie chronique respiratoire ou atteints de cancer sous traitement.
Pour obtenir cet arrêt de travail, les proches concernés doivent prendre rendez-vous avec leur médecin traitant ou, à défaut, avec un médecin de ville. L'Assurance maladie encourage à privilégier la téléconsultation pour respecter les règles de distanciation sociale.
L'arrêt de travail est établi pour une durée de quinze jours, renouvelable toute la durée du confinement. Ce renouvellement est même automatique lorsque la demande d'arrêt a été faite avant la prolongation du confinement. Le salarié est indemnisé dès le premier jour d'arrêt, dans les mêmes conditions que pour un arrêt maladie, et percevra éventuellement un complément de la part de son employeur.
Attention, si l'activité de l'entreprise de la personne est interrompue, les arrêts de travail dérogatoires ne s'appliquent plus. Et si l'entreprise réduit son activité, il est alors impossible de cumuler un chômage partiel avec un arrêt de travail dérogatoire. Dans ce cas, le salarié continue de bénéficier de son arrêt de travail dérogatoire et ne doit pas être placé en chômage partiel.