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Face à un arrêt maladie de longue durée, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur leur avenir professionnel. Comment gérer l’impact d’une telle absence sur le parcours professionnel ? Quelles sont les stratégies pour un retour efficace au travail ? Cet article explore les différentes facettes de l’arrêt maladie de longue durée et les meilleures approches pour maintenir l’emploi, offrant des perspectives aussi bien pour les employés que pour les employeurs.
Un arrêt maladie de longue durée (ALD) est une période d'incapacité de travail consécutive à une maladie ou à un accident, prolongée et nécessitant un suivi médical régulier.
Il est délivré par un médecin, généralement après un arrêt initial de travail -arrêt de travail classique- qui se prolonge en raison de la persistance ou de la gravité de la maladie.
Plus précisément, pour être considéré comme un arrêt maladie de longue durée, cet arrêt doit généralement dépasser une période de six mois. Cependant, des exceptions peuvent exister, et cette durée peut varier en fonction de la gravité de la maladie, des recommandations médicales et de la situation spécifique du patient.
Contrairement à un arrêt de courte durée comme pour une grippe, un arrêt maladie de longue durée représente une pause significative dans le parcours professionnel d'une personne, ce qui peut avoir des répercussions notables tant pour l'employé que pour l’employeur :
Chaque arrêt maladie de longue durée peut avoir des conséquences spécifiques, impactant à la fois le travail et la vie personnelle de manière différente. C’est pourquoi il est essentiel de mettre en place une gestion attentive et de développer une stratégie efficace pour assurer le maintien en emploi.
Pour favoriser le maintien en emploi suite à un arrêt maladie de longue durée, plusieurs stratégies et actions peuvent être mises en place. Elles sont nombreuses et diffèrent selon la nature des difficultés médicales et la situation administrative. Le principal facteur clé de succès dans la réussite d’un maintien en emploi sera l’implication le plus précocement possible des chefs d’entreprise ou de leurs représentants. Tour d’horizon.
La visite de pré-reprise est un élément clé pour préparer le retour au travail. Organisée avec le médecin du travail, elle permet d'évaluer l'aptitude de l'employé à reprendre son poste et d'identifier les aménagements nécessaires pour faciliter son retour.
Adapter le poste de travail est essentiel pour correspondre aux nouvelles capacités physiques ou mentales de l'employé. Cela peut inclure la modification des horaires, du matériel ou encore du temps de travail.
Si un retour au poste d'origine n'est pas possible, le reclassement interne offre une alternative. Cela implique de trouver un autre rôle au sein de l'entreprise qui corresponde mieux aux capacités actuelles de l'employé. La loi sur la prévention de la désinsertion professionnelle autorise le salarié à réaliser un bilan de compétences ou à suivre une formation de courte durée pendant l’arrêt de travail pour envisager un reclassement dans l’entreprise.
Si le maintien au poste de travail ou bien sur un autre poste au sein de l’entreprise n’est pas envisageable, la réalisation d’un bilan de compétences permettra au salarié d’élaborer un projet de formation professionnelle permettant une reconversion externe ou bien la création de sa propre entreprise.
L'accompagnement continu est crucial pour le succès du retour au travail. Cela inclut un suivi régulier par le médecin du travail, un dialogue ouvert avec l'employeur et, si nécessaire, un soutien psychologique.
Pour faciliter le retour en emploi, il est recommandé de mettre en place un plan de réintégration progressif, d'adapter le poste de travail selon les besoins, de maintenir une communication régulière avec l'employeur et de solliciter le soutien des professionnels de santé.
En France, plusieurs dispositifs légaux sont mis en place pour aider au maintien en emploi des salariés en cas d'arrêt maladie de longue durée. Voici les plus importants :
Pour maintenir votre emploi pendant un arrêt maladie de longue durée, communiquez régulièrement avec votre employeur pour les tenir informés de votre état et de vos prévisions de retour. Vous pouvez également discuter des ajustements ou des aménagements de poste qui pourraient être nécessaires à votre retour. Il est important de collaborer avec le médecin du travail pour évaluer et organiser ces modifications. Enfin, renseignez-vous sur vos droits et les dispositifs de soutien disponibles dans votre pays pour assurer une transition en douceur.
Travailler à temps partiel pendant un arrêt maladie de longue durée est possible dans certains cas, sous le nom de travail thérapeutique. Cette option doit être approuvée par le médecin traitant et peut être une bonne solution pour une reprise progressive du travail. L’employeur doit également accepter cette organisation. Ce dispositif vise à faciliter votre réintégration et à favoriser votre rétablissement, tout en vous permettant de reprendre une activité professionnelle adaptée à votre état de santé.
La Cellule maintien en emploi (CME) est constituée d’une équipe pluridisciplinaire réunissant assistantes du service social, conseillers maintien en emploi, médecins, ergonomes, psychologues, infirmières, assistants techniques de santé au travail, etc., qui interviennent selon les besoins précis de chaque salarié. cme@ciamt.org